Il y a quelques semaines, ONE OK ROCK investissait New York, pour une date explosive de sa tournée mondiale DETOX. Retour sur une soirée où la puissance scénique et l’expérience n’ont jamais faibli sous les yeux et l’expertise de la DL Team.







Stand Atlantic en première partie : l’énergie pop-punk Made in Australia
La soirée démarre sur les chapeaux de roue avec Stand Atlantic, groupe pop-punk australien déjà complice de ONE OK ROCK depuis la tournée “Eye of the Storm” en 2019. Les retrouvailles sont électriques : la formation enchaîne treize titres, puisant autant dans ses classiques que dans son récent album “WAS HERE”. L’ambiance monte d’un cran lorsque Saxel Rose rejoint la scène au saxophone pour deux morceaux, déclenchant l’enthousiasme général. Le public new-yorkais, déjà conquis, rend au groupe une énergie brute – parfait prélude à l’ouragan qui s’annonce.

La tempête DETOX peut commencer
À 21h, la salle plonge dans une obscurité habitée de brume et de lumières bleues. Sur l’écran géant, le drapeau de l’album “DETOX” flotte, entrecoupé d’images de crises mondiales, de manifestations et de conflits, rappelant la portée universelle et engagée du dernier opus. Les silhouettes de Tomoya, Ryota, Toru puis Taka émergent, acclamées par une foule déjà bouillante.
Dès “Puppets Can’t Control You”, l’intensité est palpable. Taka, charismatique, bondit sur scène, enchaîne les poses iconiques et harangue la salle avec une présence dont il a le secret. “The Beginning” et “Save Yourself” s’enchaînent, portées par des jeux de lumières rouges et une scénographie sobre mais percutante. Les refrains sont repris en chœur, Taka alternant entre anglais et japonais pour le plus grand plaisir du public.



Technique, émotion et interaction : un show to-tal
La setlist est pensée comme un crescendo. Sur “Let Me Let You Go”, le groupe invite le public à onduler au rythme, Taka orchestrant la vague de bras levés, avant de mettre à l’honneur chaque musicien lors d’un intermède solo. Le jeu de scène est millimétré, entre solos de guitare survoltés de Toru, groove de Ryota et expressivité sans faille de Tomoya à la batterie.
“Nasty” et “Renegades” déchaînent la fosse, entre lasers néon et refrains scandés à l’unisson. Sommes-nous surpris ? De “Renegades” à “Régal”, il n’y a qu’un pas ! Les écrans affichent les paroles, transformant la salle en immense karaoké rock. Sur “Tropical Therapy” et “Tiny Pieces”, l’atmosphère se fait plus intime : les visages des membres, filmés en noir et blanc, s’affichent en gros plan, tandis que la salle s’illumine d’une mer d’étoiles grâce aux téléphones portables.



La communion sacrée d’un vingtième anniversaire
Au milieu du show, le groupe marque une pause pour dialoguer avec le public. Toru revient sur les vingt ans de ONE OK ROCK (déjà !), se remémorant les débuts modestes et remerciant la fidélité des fans. Taka, plus engagé que jamais, évoque le contexte mondial, la nécessité pour les artistes de porter un message, et la volonté de rassembler au-delà des frontières : “La musique a le pouvoir de sauver, de connecter, même dans le chaos.” Le public, touché, applaudit à tout rompre.
L’instrumental band solo fait monter la tension avant une série finale explosive : “C.U.R.I.O.S.I.T.Y.”, “Dystopia”, “Make It Out Alive” et “Delusion:All”, où Taka invite la foule à se déchaîner, à crier, à tout lâcher. Un cri du coeur ! “Stand Out Fit In” transforme la salle en trampoline géant, chaque spectateur sautant à l’unisson – pure catharsis collective.
Un encore impeccable
Pour le rappel, le groupe revient sur scène avec “+Matter”, dans une ambiance survoltée, multipliant les échanges complices avec le public et les caméras. Le final “We Are” (version japonaise) réunit tout le monde dans un dernier élan, Taka filmant la foule, recevant peluches, banderoles et cadeaux, tandis que les musiciens distribuent médiators et baguettes en souvenir.
La salle, encore sous le choc, applaudit longuement. ONE OK ROCK quitte la scène en laissant derrière lui une forte impression. Vingt ans après leurs débuts, les Japonais prouvent qu’ils ne sont pas près de s’arrêter !
Coordination & contenu médiatique : Demona Lauren
Photographie : Sarah Peter, DL Team























































































